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Le vocabulaire du papier
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Le vocabulaire du papier

Graphisme
Après le parcours créatif, de la veille à la création graphique, vient l’impression des supports, étape fondamentale pour un rendu final adapté. Il est plus qu’important de connaître le vocabulaire du papier afin de faire les bons choix. Le type de papier est à choisir en fonction de votre éthique, mais également du type de production à imprimer. S’il n’est pas bien sélectionné, il peut manquer de cohérence avec votre projet.

OFFSET (ou non-couché)

  • À ne pas confondre avec “l’impression offset” qui est une technique d’impression.
  • Il contient plus de fibres qu’un papier “couché”, ce qui le rend plus rigide.
    C’est un papier “brut”, donc non traité, lui donnant un aspect mat, plus poreux et donc plus naturel.
  • Il consomme plus d’encres, car elles sont absorbées par les fibres du papier. Par conséquent, les couleurs sont plus ternes.
  • L’application d’un vernis n’offre pas de protection supplémentaire à ce papier : étant une encre transparente, le vernis est absorbé.
  • Ayant un délai de séchage plus important, il y a un risque de bavure.
  • C’est un papier de “bureautique”, à savoir que l’on peut facilement écrire dessus.
    Ce papier est principalement utilisé pour l’édition (livres, papier en tête, imprimés administratifs, etc.)
  • Impression à grand tirage sur machine Offset.

COUCHÉ

  • Il contient moins de fibres qu’un papier “non-couché”, ce qui le rend plus souple.
  • C’est un papier “traité”, c’est à dire enduit d’une ou plusieurs couches de substances minérales, permettant d’obtenir une surface plus lisse et douce au toucher.
  • Il consomme moins d’encres, car elles restent à la surface du papier.
    Par conséquent, les couleurs restent intenses et attirantes.
  • La surface n’ayant pas de rugosité, on peut facilement y appliquer des vernis ou un pelliculage afin de protéger l’impression.
  • Ce papier est exploité principalement pour l’impression de supports de communication qui seront manipulés (flyer, affiche, dépliant, etc).
  • Impression possible en petit tirage.

RECYCLÉ

C’est un papier écologique. Il est un atout pour notre environnement, car il permet de faire des économies en eau, en bois et en énergie.

Un papier peut être qualifié de « recyclé » lorsque celui-ci est fabriqué à partir d’au moins 50% de fibres de cellulose issues de la récupération des déchets de papier et de carton. Les vieux papiers (post-consommation) sont collectés, déchiquetés, filtrés et repulpés. Ce qui signifie que le papier recyclé peut provenir d’un mélange de fibres recyclées et de fibres vierges.

Le papier recyclé peut avoir des couleurs très variées allant du gris foncé/clair, au crème ou même blanc. Pour éviter l’effet jauni du papier recyclé, il peut être blanchi. Pour cela on utilisait principalement des produits chimiques (notamment du chlore).

Cependant, cette opération évolue grâce à de nouvelles normes comme TCF “Totally Chlorine Free” et ECF “Elementary Chlorine Free”. Ces procédés d’éclaircissement de la pâte à papier n’utilisent pas de chlore gazeux élémentaire pendant le processus de blanchiment et empêchent la formation de dioxines.

Le saviez-vous ? Le papier recyclé non blanchi fatigue moins les yeux que le papier blanc.

LE GRAMMAGE

Il permet de déterminer le poids du papier qui doit être défini en fonction de l’utilisation que vous en aurez :

  • entre 35 et 45 g/m² pour le papier type journal,
  • entre 70 et 100 g/m² pour l’impression bureautique,
  • 115 g/m² pour les supports passant de main en main sans souci de qualité ou pérennité majeur, comme les flyers ou l’intérieur de brochures,
  • 160 g/m² pour les invitations ou plaquettes d’entreprise, qui doivent perdurer dans le temps et/ou témoigner d’un souci de qualité,
  • 250 g/m2 pour les brochures, faire-parts, plaquettes entreprise,
  • 300 à 350 g/m² pour les cartes de visite et les couvertures de livres ou de catalogues soumis à de multiples manipulations.

LA MAIN DU PAPIER

Il s’agit du rapport entre l’épaisseur et le grammage (en micron) du papier. Le papier aura une main plus importante si celui-ci semble très épais par rapport à son poids. Ce paramètre, particulièrement utilisé dans le secteur de l’édition, permet de faire des ouvrages à l’épaisseur identique, malgré un nombre différent de pages. Par exemple, un papier plus rigide aura plus de main.

LE PELLICULAGE

Le pelliculage est un traitement de finition supplémentaire permettant de protéger le papier. Il permet sa conservation grâce à une fine couche protectrice (un vernis), qui peut être brillante ou mate. Le support sera plus rigide et aura une espérance de vie plus longue.

Toutefois, il faut avoir conscience qu’il est réservé aux grammages supérieurs à 170g/m².
De plus, ce traitement rend le recyclage du papier difficile, voire impossible.

À ne pas confondre avec le terme “lamination” qui définit le même procédé, mais destiné à la signalétique, c’est-à-dire aux supports extérieurs.

Le saviez-vous ?

Le papier n’est pas réutilisable à l’infini. Un papier blanc basique peut se recycler de 5 à 10 fois. A chaque recyclage, les fibres se brisent et finissent par devenir trop dégradées pour permettre de former une pâte à papier exploitable.

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